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Wangjia Zhuang zi, relevant de la Zone de Développement industriel, est un village naturel qui se situe au nord-est du Quartier Fangzi. Il se divise en 4 sous-villages administratifs : village 1, 2, 3 et 4. Identiques aux autres villages au bord de la Rivière Wei, ce village ne possède pas d’avantages particuliers de positionnement ni le paysage naturel exceptionnel, toutefois, personne n’ignore son nom « dans le monde du cerf-volant de Weifang ». Si nous disons que la capitale mondiale du cerf-volant est la ville de Weifang, la base de l’industrie du cerf-volant est sans aucune doute le village de Wangjia Zhuang Zi. S’appuyant sur sa forte capacité de production, ce village prend pied dans sa propre industrie.

 

Ces derniers jours, notre rédacteur rend visite sur place à ce village connu de tous pour le cerf-volant. Quand nous entrons dans le village, nous voyons que les demeures ou maison à étages s’arrangeant d’une manière irrégulière mais intéressante et que les routes durcies s’étendent jusqu’à chaque famille. Ensuite, plusieurs usines du cerf-volant se surgissent dans la vue à quelques dizaines de mètres. En bref, nous nous sentons visiblement que les villageois vivent une vie assez riche.




Fabrication pure à la main, consommation de 8000 mètres de bambou par an

 

  Guidé par Wang Tieyuan, secrétaire général de l’Association du Cerf-volant industriel du Quartier Fangzi, notre rédacteur a visité d’abord une demeure ordinaire. Contre son mur de clôture s’entassaient les planches de bambou de 4m, et dans sa cour se garait une voiture. Wang Tieyuan nous a présenté que la demeure appartient à l’artisan Wang Xingsheng, et que les planches de bambou à l’extérieur étaient tout à fait les premières matières dont sa femme et lui se serviraient pour fabriquer les cerfs-volants.

 


Quand nous avons rencontré Wang Xingsheng, il était occupé de créer un cerf-volant de papillon. Du choix des matières à son découpage, du traitement du bambou brut de son laminage au feu, Wang Xingsheng y participe en personne avec sa manipulation expérimentée et son exactitude minutieuse. Il nous a raconté que la première étape de production consiste à traiter le bambou brut. Ce disant, Monsieur Wang, tenant à la main un couteau spécial, a détordu les planches de 0,5m bien préparées en celle de 2-3cm, puis il a dépouillé la couche intérieure pour ne garder qu’un tiers de la partie « noyau » après l’ébavurage. Durant tout le processus, il est normal d’être éraflé par le bambou sans faire peu d’attention. Or, pour Wang Xinsheng, engageant dans ce domaine depuis quasi une trentaine d’années, il est assez expérimenté pour en éviter. 

 


 Il s’agit ensuite de produire le squelette du cerf-volant. Après avoir allumé une lampe à alcool, Wang Xingsheng a mis le bambou traité sur le feu pour le chauffer. Puis, il l’a fait la forme conçue à l’aide d’une pince. Ainsi, une planche de bambou droite a pris le moitié profil de papillon après l’échauffement et la déformation à plusieurs reprises par Wang Xingsheng. Cette fois-ci, Wang Xingsheng a détordu le bambou semi-fini pour connecter deux par deux et lier au fil fin si bien qu’un papillon symétrique est fait. À l’étape suivante, Wang Xingshen a inséré l’une après l’autre « les côtes » qui soutiennent la silhouette et dans un instant on a vu le squelette complet du cerf-volant de papillon. 

 


Wang Xingsheng a raconté à notre rédacteur, ce que nous avons fini, ce n’est que le corps du papillon, pour l’accomplir, il manque encore une paire d’ailes. Il a ajouté aussi que c’est un cerf-volant manuel assez simple. En plus de cela, il est capable de fabriquer les cerfs-volants de la tête du dragon ou de scolopendre. Ces cerfs-volants seraient de tailles différentes en fonction des demandes de ses clients. Pendant son temps libre, Wang Xing a conçu lui-même des silhouettes très originales comme celle de Zhu Ba Jie (un des principaux caractères en Voyage vers l’Ouest), ce qui constitue en effet le plus grand plaisir de ses loisirs. 

 


  A dit Wang Xingsheng, il existe depuis longtemps dans son village la tradition de faire du tressage de bambou, et sa famille sans exception. Influencé depuis son enfance par les aînés, il a appris à fabriquer le cerf-volant de son père après avoir fini ses études du collège. Aujourd’hui, il fait presque une trentaine d’années qu’il travaille dans cette industrie. Par ailleurs, lui et sa femme se sont rencontrés grâce à la fabrication du cerf-volant. Pour le moment, ils vivent de produire le cerf-volant en consommant une centaine de bandes de claquettes par an. Ces planches de bambou comptent plus de 8000 mètres s’ils se lient l’une à l’autre !

 

Avec 90 millions de cerfs-volants par an, la valeur de la production est supérieure à 0,2 milliard.

  Dans un atelier de transformation du cerf-volant moderne, nous avons vu qu’une dizaine d’ouvriers se chargeaient de leur travail, têtes baissées. Certains étaient responsables du découpage, d’autres s’occupaient de la couture ou de l’arrangement. De divers cerfs-volants ont été ainsi fabriqué. La Responsable Sun Yuemei était chargée de livrer les marchandises aux clients en nous racontant « Concentrés maintenant sur la fabrication du cerf-volant moderne, nous recevrons chaque jour les commandes venant de tous les coins du pays et le nombre de marchandises livrés le plus grand atteint de 10, 000. »



 Selon Wang Tieyuan, la fabrication du cerf-volant à Wangjia Zhuang Zi date des Dynasties Ming et Qiang, par contre, cette industrie véritable s’est formée il y a 30-40 ans. Surtout pendant ces 10 dernières années, l’industrie du cerf-volant se montre en plein essor et a développé 100 variétés en 3 grandes catégories (cerf-volant pour lancer, admirer ou faire de la publicité). La technique du cerf-volant moderne reste relativement simple vu qu’il arrive assez facilement à produire en série, autrement dit, on n’a besoin que de faire du découpage, de l’impression et la teinture, de la couture et du montage selon les images différentes. Ce genre de cerfs-volants seront produits en fonction des commandes des clients. 

 


  « Le développement de l’industrie du cerf-volant est bénéfique pour les habitants du village et aux alentours », a présenté le président de l’Association du Cerf-volant industriel du Quartier Fangzi, Wang Chuangui. Les hommes et les femmes de tous âges sont capables de travailler dans ce domaine compte tenu de ses nombreuses chaînes et de ses exigences moins élevées et moins compliquées sur la technique et les mains d’œuvre. « Dans notre village, il n’y pas personne de libre, nous disons ainsi que l’industrie du cerf-volant a profité pleinement des ressources de tout le village. »

  Selon les informations, il y a environ 4500 habitants dans le village Wangjia Zhuang Zi, parmi lesquels plus de 2000 se sont consacrés dans le cerf-volant industriel. Par ailleurs, le nombre des usines de fabrications de toutes tailles est dans une centaine dont 80 ont pris de l’ampleur assez grande. Leur production annuelle a atteint de 90 millions de cerfs-volants équivalents à la valeur de 0,2 milliards. Occupant 70% de vente totale de Weifang, l’industrie du cerf-volant de Wangjia Zhuang Zi est au premier rang dans tout le pays. 

 


 À l’exception de la fabrication du cerf-volant, l’industrie du cerf-volant de Wangjia Zhuang Zi se perfectionne d’une manière progressive. « Des cerfs-volants à leur roues, y compris leurs ficelles, nous pouvons tous produire nous-mêmes à la chaîne complète de notre industrie. » a démontré Wang Tieyuan, secrétaire général de l’Association du cerf-volant industriel. Aujourd’hui, à Wangjia Zhuang Zi, la transformation unique du cerf-volant s’est développée en un mode de la chaîne complète combinée la transformation des accessoires et la vente des cerfs-volants. C’est ainsi que ce village a été décerné le titre « Base de l’industrie du cerf-volant moderne » en 2015. Il digne de ce fait du nom « Premier village de l’industrie du cerf-volant ». 

 


  Le boom d’une industrie apporte un village riche. Les habitants de Wangjia Zhuang Zi, hérités des idées de la vie et des traditions de la culture de leurs ancêtres, sont laborieux en agriculture et habiles en technique de sorte qu’ils vivent aujourd’hui une vie florissante. S’appuyant sur sa carte de visite de « Base chinoise de l’industrie du cerf-volant moderne », ce village développe de toutes ses forces cette industrie du cerf-volant moderne, perfectionne la chaîne industrielle et étend sans cesse l’industrie touristique et culturel… Les cerfs-volants, chargés de rêves des habitants de ce village, se lancent dans tous les coins du pays. Ils les font également avancer sur le chemin radieux de la revitalisation rurale.