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Il a été cru que beaucoup de gens ont vu le documentaire « Je restaure les objets anciens dans la Cité Interdite », ce documentaire raconte les histoires des « artisans » de première classe qui restaurent les objets anciens dans la Cité Interdite. Au fur et à mesure de la consécration de ce documentaire, le restaurateur des objets anciens dans la Cité Interdite devient une profession très à la mode. Or, il n’est pas facile à effectuer ce métier du fait qu’un restaurateur doit disposer non seulement d’une technique parfaite mais surmonter de nombreuses difficultés. Vous savez, à Weifang, vu leur technique unique de Qian Yin Xiu Qi (une technique liée à la gravure et à l’incrustation), deux héritiers qui travaillent à l’Usine d’Incrustation d’Argent de Weifang dans le Quartier Fangzi ont été sélectionnés pour restaurer les objets anciens dans la Cité Interdite.

 

 

La technique d’incrustation d’argent pose problème aux restaurateurs professionnels, ils cherchent alors « docteur » à Weifang pour les objets anciens.


Au mois d’août en 2017, 4 restaurateurs professionnels d’objets anciens se sont rendus à Weifang pour étudier sur place la technique d’incrustation d’argent en acajou. Cette fois, ils sont venus chercher « docteur » pour les objets anciens dans la Cité Interdite.

 

Le Musée du Palais impérial, un des 5 grands musées du monde, est le palais artistique où ont été collectionnées les vestiges culturels les plus nombreux et les plus riches. Chaque année, certains vestiges culturels ont besoin d’être remis en état. Les restaurateurs professionnels de la Cité Interdite sont capables de restaurer la quasi-totalité d’objets abîmés, mais pour ceux qu’ils ne peuvent pas le faire, ils recrutent ailleurs des professionnels. Récemment, ils ont arrangé des objets endommagés dont les fils d’or ou d’argent en sont tombés, ce qui leur pose de grandes difficultés parce qu’ils n’ont jamais vu cette technique d’incrustation d’argent. Alors, ils ont été informés après s’en être renseignés à plusieurs reprises que cette technique ancienne existe encore à Weifang, d’où cette visite.

 


Cela fait plus de 200 ans que la technique d’incrustation d’argent en acajou existe à Weifang. A peu près dans les années de Kang Xi sous la Dynastie Qing, l’industrie de bronze était relativement développée à Weifang. Les artisans, dans le but d’embellir les produits et de croître les ventes, ont incrusté des rayures de fils d’or ou d’argent dans les ustensiles de bronze en imitant la technique d’alternative d’or et d’argent des ustensiles de bronze antiques. Voilà les produits originaux d’incrustation d’argent à Weifang. Ensuite, par des améliorations constantes, on a développé la technique d’incrustation d’argent sur acajou.

 

 L’Usine d’Incrustation d’Argent de Yuan Du Weifang, situé au N.1, rue de la Mer du Nord dans le Quartier Fangzi, reste un site important de recherche pour les restaurateurs professionnels. Cette usine d’incrustation d’argent, fondée dans les années 90, est une entreprise de transmission de la technique Qian Yin Xiu Qi du patrimoine immatériel et culturel national. En 2014, l’usine a investi un grand capital pour établir le Musée du Laque en acajou incrusté d’Argent de Yuan Du Weifang qui est le premier musée géré par la population à Weifang. En 2015, il a été sélectionné par le Bureau provinciale de la Culture « Base de démonstration de la protection productive du patrimoine immatériel et culturel du Shandong ». En 2016, il a été considéré comme « les premières unités du patrimoine culturel du projet des souvenirs du village du Shandong » par le Bureau des Vestiges Culturels du Shandong. En 2017, il a réussi à adhérer à l’Association du Musée chinois. C’était le premier musée dénationalisé du Shandong admis dans l’Association du Musée chinois. En 2018, deux héritiers, Sun Kai et Wang Dongyun ont été choisis comme restaurateurs des objets anciens du Shandong.
 

 


Sun Kai, responsable de l’Usine d’Incrustation d’Argent de Yuan Du Weifang et du Musée du Laque en Acajou incrusté d’Argent de Yuan Du Weifang, a dit au journaliste : « les 4 professionnels qui sont venus à ce moment-là travaillent respectivement aux ateliers du Bois, du Laque et de l’Incrustation dans l’hôpital des objets anciens de la Cité Interdite. Ils ont fait des recherches intégrales dans notre usine. Non seulement ils ont appris sur place la fabrication du Laque incrustée, mais ils ont étudié la théorie de la technique. » Or, tout cela n’a posé aucun problème pour Sun Kai ainsi que les techniciens dans son usine.

  

Sun Kai a raconté au journaliste un incident pendant les recherches des professionnels. Au début, quand les professionnels de la Cité Interdite a vu que les ouvriers coupaient à l’aide d’un couteau, puis tapaient d’un marteau de manière que le fil d’argent a été inséré, ils ont cru que ce n’était pas difficile du tout. Ils avaient alors l’intention de l’apprendre pendant quelques jours à Weifang, puis ils achèteraient les outils pour restaurer les objets anciens eux-mêmes. Mais dans quelques temps, ils ont trouvé que ce n’était pas aussi facile qu’ils l’avaient imaginé, « en fait, ce n’est pas possible de manier cette technique sans travailler pendant 3-5 ans. »

 

Après quelques jours d’évaluation sur la technique, les professionnels de la Cité Interdite a estimé finalement que les deux héritiers de l’Usine d’Incrustation d’Argent de Yuan Du Weifang, Wang Dongyun et Zhou Zhi possèdent une compétence tellement exceptionnelle qu’ils atteignent le niveau de restaurer des objets anciens de la Cité Interdite. Ils sont ainsi recrutés de l’extérieur comme restaurateur de la Cité Interdite.

 

En tant que produit du patrimoine immatériel national, le laque en acajou incrusté d’argent de Weifang a été considéré comme « cadeau national »

 

En réalité, ce n’est pas étrange que les artisans du laque en acajou incrusté d’argent puissent être choisis pour la restauration des objets anciens de la Cité Interdite, parce que le laque en acajou incrusté d’argent de Weifang est un artisanat unique en Chine. A la suite du développement pendant 200 ans et de la transmission entre 5 générations d’artisans, s’est formée une technique de fabrication singulière pour ce laque en acajou incrusté d’argent. Cette technique, appelée également la technique Qian Yin Xiu Qi de Weifang, se compose des étapes très compliquées pour tout le processus de fabrication. Chaque étape est réalisée par les artisans à la main.

 

« Les matières de haute qualité et de haut niveau ainsi que la technique complexe et exigeante ont déterminé la forte complexité naturelle du laque en acajou incrusté d’argent. En plus, étant donné ses hautes valeurs de pratique, d’appréciation et de collection, il peut être considéré comme excellence de la technique traditionnelle. » a raconté au journaliste Sun Kai. Plus tôt en 1915, le laque incrusté d’argent de Weifang a été décerné « le meilleur prix » à l’Exposition Universelle de Panama. Après la Fondation de la Nouvelle Chine, les héritiers effectuent sans cesse de l’innovation à base de la succession si bien que ce patrimoine culturel réputé « trésor chinois » peut se développer éternellement.

 

Chen Zeng, héritier représentatif de la technique Qian Yin Xiu Qi de Weifang et maître des techniques traditionnelles du Shandong, a occupé de son vivant le poste d’inspecteur général de production dans l’Usine d’Incrustation d’argent de Yuan Du Weifang. A partir des années 80, il était responsable de concevoir et de fabriquer des produits pour le Palais Hanyuan de Zhong Nan Hai, la Montagne Yu Quan, la Salle d’Accueil de la Porte Tian’an men, le bureau des dirigeants nationaux… Ses œuvres, l’éventail (porté dans les cortèges de la cour à l’antique) en bois de rose a été collectionné éternellement par le Musée des Arts et Métiers de la Chine, et le vase à vin en palissandre incrusté des fils d’argent a été collectionné lui par la Bibliothèque nationale.

 

D’ailleurs, le laque en acajou incrusté d’argent est souvent offert comme « cadeau national » aux dirigeants nationaux ainsi qu’aux amis étrangers. Par exemple, en 1961, la Ministère des Affaires Étrangères a confié la fabrication d’un ensemble de papeterie d’utilité nationale. Il a été utilisé au moment où le premier ministre Zhou Enlai en tant que représentant de l’État, signait des accords avec d’autres pays internationaux ; en 1978, lors de la visite de Deng Xiao Ping ***, il a offert une série de fournitures d’incrustation d’argent à l’ex premier ministre *** Tian Zhong Jiao Rong.

 

Pourtant, pareille avec d’autres techniques traditionnelles, on ne dénombre au présent pas beaucoup de gens qui maîtrisent complètement cette technique. C’est ainsi qu’elle a été classée dans l’inventaire de la protection du patrimoine immatériel et culturel national.

Avec une technique très versée et brillante, les objets anciens incrustés d’argent restaurés par les Weifangais ont été reconnus par les professionnels de la Cité Interdite

 En tant que héritiers représentatifs de la technique d’incrustation d’argent de Weifang, Wang Dongyun et Zhou Zhi sont entrés dans la Cité Interdite à partir du début de l’année pour restaurer les objets anciens. Ils travaillent à l’atelier de restauration des objets en bois dans l’hôpital des vestiges culturels de la Cité Interdite. Entre ceux deux travailleurs, Zhou Zhi, à son âge de 37 ans cette année, réside permanent dans la Cité Interdite.

 

Il y a 17 ans, à l’âge de 19 ans, Zhou Zhi a mis en contact par hasard avec cette technique et avait « un coup de foudre » avec elle. Dès lors, elle se consacre à son apprentissage. Elle l’apprend successivement des quatrième et cinquième héritiers Chen Kaixun et Chen Zeng.

 

 « Au début, il était très difficile à l’apprendre, parce que l’on adopte entièrement une technique originale de fabrication à la main. Quand on gravit quelque chose au burin, ça fait mal à la main, au poignet et aux fesses. En quelques jours, il y avait souvent des ampoules et durillons partout aux mains. Il faut dans ce sens quelques ans pour manier exactement le burin. » nous a confié Zhou Zhi. Plusieurs ont ainsi abandonné du fait de ne pas pouvoir supporter la souffrance et de manquer de patience. A ce temps-là, il y avait 7 collègues avec elle, alors, ce n’est qu’elle qui insiste jusqu’à la fin.

 


Ses efforts sont payés finalement. Après des années d’apprentissage et d’études, Zhou Zhi a manipulé habilement cette technique. Elle a été envoyée successivement à Beijing, à Macao, au Corée du Sud et autres pour participer aux expositions ou démonstrations de la technique d’incrustation d’argent en acajou. L’occasion d’être sélectionnée dans la Cité Interdite vient en réalité à point.

 

Malgré tout cela, à l’origine de la restauration des objets anciens de la Cité Interdite, Zhou Zhi a confronté à pas mal de défis. Les objets qui ont besoin d’être réparés sont tous des trésors uniques sans être exposé, parmi lesquels, la plupart de haute finesse a été utilisé par les empereurs ou les concubines impériales. Comment restaurer les objets anciens suivant l’exemple original ? Cela pose encore des problèmes. Ainsi, pour la restauration, elle étudie minutieusement l’ancienne technique traditionnelle, en même temps, elle fait des échanges avec modestie avec les professionnels de la Cité Interdite. 

 

 Par ailleurs, son travail ne se limite pas à restaurer les fils d’or et d’argent des ustensiles anciens, il y a aussi des objets plus anciens incrustés de laiton qu’elle n’a aucune expérience là-dessus. « Le laiton a une qualité très dure, il est large et épais. Quand on fait de l’incrustation, il est difficile à faire des courbes aux angles. Même si on y réussit, il risque d’en tomber à cause de la ténacité du laiton. Tant qu’il y a de l’inclinaison, il est possible de ne pas pouvoir faire de l’incrustation parfaite. » a dit Zhou Zhi. Elle s’est aperçue de cette question bien avant son travail, donc, elle est très discrète durant la restauration. Seulement si la base est bien gravie, elle procède à l’incrustation.

 


Zhou Zhi a raconté au journaliste qu’il y a des exigences très strictes pour la restauration de la Cité Interdite. On filme tout le processus de la réparation, de plus, quels objets anciens ont été remis en état, quelles matières ont été utilisées, quel degré de restauration a atteint… tout cela doit être archivé. Comme les professionnels de la Cité Interdite ne connaissent jamais cette technique, ils lui demandent parfois des informations alors qu’elle lui explique en détail.

Jusqu’au présent, ils ont remis en état une vingtaine d’objets incrustés d’argent. Grâce à leur technique qualifiée et merveilleuse et à leur attitude sévère et minutieuse, les professionnels de la Cité Interdite ont hautement appréciés et reconnus leur travail. Les professionnels ont démontré : « Lorsque vous restaurez les objets anciens de la Cité Interdite, vous protègent les vestiges culturels précieux du palais, à la fois, vous faites de la propagande et de la démonstration de longues histoires et de profondes cultures de Weifang. »

 

Notes : il existe des modifications du texte original. Les photos ont été offertes par l’Usine d’Incrustation d’Argent de Yuan Du Weifang ainsi que le Musée du Laque en Acajou incrusté d’Argent de Yuan du Weifang. 
Journaliste : Zuo Baojie