INTRODUCTION

La gravure sur bois de Yang Jiabu à Weifang, ville de la province du Shandong, constitue un des 3 de tout le pays. Née au début de la Dynastie Ming, puis répandue dans les années Qianjia de la Dynastie Qing (environ 1770 – 1820), elle une longue histoire de plus de 600 ans jusqu’à présent.

Pour la gravure sur bois de Yang Jiabu, nous employons généralement le procédé d’impression polychrome qui se compose de 4 étapes : produire un manuscrit, gravir sur bois, effectuer la chromotypographie, farder à la main. La première étape consiste à dessiner une esquisse dont la beauté est la plus importante, parce que l’on dit souvent « on dessine pour rien de sévère mais pour la beauté », ou bien, « l’image qui montre une pièce de théâtre est digne d’être revu 100 fois ». En plus, nous estimons excellente une création portant sur les personnages seulement si ces derniers se présentent avec une grosse tête mais un fin corps, et sont aux traits clairs et beaux, surtout les yeux et les sourcils au visage. Gravir sur bois veut dire que les menuisiers doivent d’abord rassembler et joindre du bois de poire imprégné complètement et séché en fonction de leur format en blooms de différentes tailles. Ensuite, ils rendent les blooms plats attendant d’être servis, c’est ce que l’on appelle « Ju Feng ». On commence puis à graver : après avoir esquissé à l’aide du pinceau les lignes d’une maquette, et l’avoir collée sur une planche à l’envers, nous gravons selon le procédé comme ceci « graver en alternance à l’extérieur d’une ligne et à l’intérieur, et à tour de rôle les parties allant de l’essentiel au secondaire. ». En ce qui concerne la chromotypographie, en d’autres termes, l’impression polychrome, cela signifie que nous brossons du pigment divers sur autant de planches que les couleurs apparues sur la création. En dernier, à la quatrième étape, on utilise un pinceau de laine, mouillé du pigment rosé et mélangé de l’eau en quantité raisonnable pour esquisser en rotation au bord du visage. Cette action a en effet pour objectif d’obtenir un effet semblable au fardage.

La gravure sur bois de Yang Jiabu présente une large gamme de catégories. Selon les sujets, nous avons « prière du bonheur et de la chance », « chasse des malfaisances et protection de la sécurité », « réjouissance et bon augure », « mœurs et coutumes », « scène de travail », « pièce de théâtre et légende », « paysages naturels et animaux propices », « actualités humoreux et divertissements coloriés » … Selon les parties où elles sont affichées, on les divise en gravure de dieux de porte, de Kang (grand lit de terre et de briques, chauffé par-dessous), de fenêtres, de la pièce principale et de paravent… La gravure sur bois de Yang Jiabu, combinée de poème et de dessin, grâce à sa morale, à ses emblèmes et à son homophonie, répond aux besoins des chinois qui ont tendance à prier du bonheur, à chasser les esprits malfaisants, et à sacrifier les ancêtres et les divinités. D’ailleurs, elle est pleine de valeurs artistiques et esthétiques, intégré complètement dans le rituel de la Fête du Printemps.

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